COMMUNIQUE DE PRESSE
CASINOS : PETITS ARRANGEMENTS ENTRE AMIS…
Face à la complicité de l’Etat qui accompagne le démantèlement de la branche des Casinos en octroyant des avantages fiscaux aux casinotiers sensés préserver les emplois et en assouplissant la règlementation, la Section Fédérale des Casinos et Cercles de Jeux FORCE OUVRIERE organise (.......................) et compte bien se faire entendre notamment (.......................).
Depuis quelques mois, le groupe Partouche défraye la chronique :
tricherie de joueur lors de la finale du tournoi de poker PPT à Cannes en 2009 mise sous silence à l’époque et qui ressurgit récemment sur Internet. Où est la responsabilité des organisateurs ?
"avertissement de la part du ministère de l’Intérieur concernant ses activités en casino, à l’issue de son "Partouche Poker Tour", énorme tournoi organisé au Palm Beach"de Cannes en septembre 2012. Pour faire grimper à 5 millions d'euros le « prize pool » (c’est-à-dire le pactole prévu pour les gagnants), le groupe Partouche a versé de sa poche plus que le maximum autorisé par la loi" (sic. Médiapart) ;
Poker en ligne : les drôles de bonus distribués sur le site de Partouche révélés le 19/02/2023 par Médiapart ;
Fermeture en 2010 du casino de Beaulieu supporté par la collectivité alors que la responsabilité incombe au groupe Partouche (procédure en cours) ;
actuellement, PSE au casino de Bandol : 18 licenciements, 15 millions d’euros de bénéfices en 10 ans sans aucun investissement, pas de motif économique valable, mesures de reclassement insuffisantes face au moyen du groupe, alors que pendant ce temps, les rémunérations annuelles fixes des membres du directoire s’envolent et un recours est introduit par le préfet débouté par le tribunal administratif en janvier 2013 concernant l’avenant à la délégation de service public au nom de l’intérêt général. Vous avez dit "général" ? Jusqu’où la liberté d’agir de ces patrons "voyous" peut-elle aller ? Jusqu’où l’Etat va-t-il cautionner ces agissements ?
Ce sont les salariés, une fois de plus qui en payent les conséquences.
Paris, le 4 avril 2013