Un petit rendez vous dans les Ministères, on remet ça ?

Lors de la dernière commission paritaire, le choix du prestataire mutuelle et prévoyance était au cœur des débats. La partie patronale a essayé de nous convaincre qu'un accord de branche coutait cher, et que les tarifs seraient plus avantageux auprès de compagnies d'assurance (privées et de gestion non paritaire), au niveau de l'entreprise. Notre rôle d'organisation syndicale n'est pas de favoriser l'action des compagnies du CAC 40, mais d'assurer la couverture la plus protectrice pour les salariés des casinos français. Pour cela, les organismes paritaires offrent un panier de couverture convenable. Mais apparemment, le patronat préfère que chaque salarié dispose d'une belle carte de mutuelle, qui n'ouvrira aucun droit. Une mutuelle qui ne couvre aucun besoin est forcément moins chère pour la bourse patronale.

Par ailleurs, la délégation des casinotiers a dressé un constat larmoyant de l'activité, allant même jusqu'à demander l'aide des syndicats, pour demander l'abaissement de la fiscalité applicable.L'histoire bégaye et à Force Ouvrière, nous n'avons pas la mémoire courte.

En effet, en 2008 ce type de démarche de partenariat actif avait été déjà entreprise par la CGC, la CFTC et bien sûr la CFDT. Des promesses mirifiques ont été faîtes avant que les casinos ne voient leur fiscalité fortement baisser, et n'ont jamais été tenues.

Où sont les millions promis aux salariés par Patrick Partouche ? Où est le comité de suivi des évolutions salariales promis par Casinos de France ? Nous vous laissons deviner.

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, et nous concernant, nous ne pouvons décemment faire confiance à des patrons qui n'ont que de cesse de démanteler notre convention collective, et réduire les avantages des salariés de la branche. Les syndicats patronaux veulent que les choses changent, libre à eux de revenir autour de la table de négociation avec des propositions construites et loyale, comme le fait Force Ouvrière.

Certains « cocus » de l'Histoire semblent aujourd'hui disposés à remettre le couvert, libres à eux.

Force Ouvrière ne se comportera jamais en VRP du patronat, et continuera à défendre les intérêts du seul salariat.