LES PROBLÈMES DE SÉCURITÉ TOUJOURS D'ACTUALITÉ
Les récents évènements d'actualité font ressurgir la problématique de la sécurité en pleine campagne électorale. Le Casino de la Siesta vient allonger la liste, déjà trop longue, des entreprises de la Branche, victimes de braquages.
Depuis des mois, Force Ouvrière se bat avec acharnement, tant au niveau des syndicats patronaux que des pouvoirs publics, pour que des mesures appropriées et efficaces soient prises sur le terrain, afin de protéger efficacement nos entreprises et leurs salariés. En ce sens, nous avons introduit un projet ambitieux, axé sur le diagnostic, la formation, la sécurisation des périmètres, la mise à disposition de moyens, etc.
A ce jour, ce projet n'a trouvé aucun écho crédible auprès de nos interlocuteurs.
Nous dénonçons avec la plus grande fermeté, la passivité des employeurs et la "complicité bienveillante" des pouvoirs publics. Notre Organisation Syndicale ne peut envisager que la sécurité du personnel des casinos puisse être considérée comme étant une "préoccupation mineure" !
Force Ouvrière s'interroge sur le manque d'implication des différents acteurs du monde des casinos.
La relation entre les braquages (aujourd'hui devenus récurrents) et la mise en danger des personnels de la Branche des Casinos n'est plus à démontrer. Faut-il attendre qu'un drame se produise pour que les préoccupations des salariés portées par notre Organisation, soient enfin prises en compte par les pouvoirs publics et les patrons Casinotiers ?
Si tel était le cas, Force Ouvrière engagera les recherches en responsabilité qui s'avèreraient nécessaires, et chacun devra assumer sa propre implication.
Rappelons que l'un des rôles déterminants des employeurs est de protéger "la santé physique et psychique de leurs employés" et qu'aujourd'hui, force est de constater que ce n'est pas le cas.
Dans ce contexte précis, existe une obligation de résultat, à laquelle le patronat ne saurait se soustraire. La sécurité coûte cher et par simple soucis d'économie, ces patrons "vertueux", préfèrent jouer la politique de l'autruche, en espérant que ce soit le casino voisin qui soit braqué. Les
conséquences sur l'état psychologique des salariés sont dévastatrices, et bon nombre de nos collègues vont travailler la peur au ventre, ce qui n'est pas admissible.
Ce dossier doit être traité à la base, par la mise en place de mesures préventives efficaces, car "ne rien faire", c'est renoncer et Force Ouvrière ne renoncera jamais à l'amélioration des conditions de travail du salariat français.
Force Ouvrière exige que des mesures concrètes et immédiates soient mises en oeuvre, sur des bases négociées !
NÉGOCIATIONS DES MINIMA DE BRANCHE, FO OBLIGE LE PATRONAT À RENÉGOCIER
Lors de la commission paritaire des 4 et 5 avril derniers, Force Ouvrière a mis les délégations patronales au pied du mur.En effet, la Loi sur la simplification le Droit du travail, est applicable depuis 22 mars (article L. 2023-2-1 du code du travail). Ce nouvel article introduit dans le code du travail, l'obligation, pour les branches professionnelles, de négocier sur les salaires, dés lors que le premier niveau des minima est inférieur au SMIC, ce qui est le cas de la Branche des Casinos.
En conséquence, après l'échec des négociations 2012 à la suite du blocage patronal, Force Ouvrière a demandé la stricte application de l'article L. 2023-2-1 du code du travail obtenant la réouverture de négociations, dans les délais fixés par la législation.
Aucun des intervenants présents, syndicats patronaux ou syndicats de salariés, n'était au courant de ces nouvelles dispositions législatives, ce qui en dit long sur la capacité de travail de chacun.
Au bout de quelques instants de consultation internet, les délégations patronales ont reconnu du bien-fondé de la demande de Force Ouvrière, fixant la réouverture des négociations sur les minima au 6 et 7 juin, soit lors de la prochaine commission paritaire mixte.
Cette avancée de Branche est le fruit du travail fourni par la seule Section fédérale des Casinos, qui se pose comme le garant incontestable de la défense des salariés.
Grille de rémunérations garanties annuelles, congés payés inclus, fixées en fonction du produit brut des jeux (PBJ) traditionnels
Grille des rémunérations minimales mensuelles brutes garanties aux personnels des activités suivantes : machines à sous, accueil, gestion, technique et spectacle à compter du 1er janvier 2010
Grille des rémunérations minimales mensuelles garanties aux personnels des jeux traditionnels à compter du 1er janvier 2010
Produit Brut des Jeux (en euros) exercice 2010-11 de 1 au 126ème
Produit Brut des Jeux (en euros) exercice 2010-11 du 126e au 195ème
récapitulatif par type de jeu du PBJ total
Evolution du PBJ depuis 7 ans
Montant des pourboires par jeu saison 2010-2011 des 100 premiers casinos
SALARIES JOACASINOS,
Une première réunion sur le Comité de groupe JOACASINO a eu lieu au siège social de Lyon mardi 13 mars.
La délégation patronale était composée de Madame ARREGLE : Directrice des Ressources Humaines,
de Monsieur LAURENT : Directeur régional Zone Nord, et de Monsieur ROCHER : responsable des Affaires sociales.
Des représentants d'organisations syndicales ayant obtenus des élus dans les instances représentatives du personnel des casinos du groupe étaient présents.
Après un rapide tour de table de présentation des représentants des organisations syndicale et de la délégation patronale et un rappel de la discussion préliminaire du 20 octobre avec la CFDT, la CFTC et la CGT, un support Power Point a été projeté.
accord de droit syndical dérogatoire
Madame Muriel KARPEDES BERRUYER
Responsable Juridique Social
Groupe Lucien Barrière
75002 - PARIS ***
Trouville le : 31 Août 2011
Madame,
Par un courriel récent, vous informez les Délégués Syndicaux de Groupe, de la teneur de l'ordre du jour de la prochaine réunion qui se tiendra le 7 septembre au siège et, qu'à cette occasion, le projet d'accord de droit syndical, sera mis à signature.
Malgré les nombreuses remarques concernant le contenu de ce «projet» d'accord, peu de modifications ont été apportées.
Or, en l'état, cet accord de droit syndical est l'archétype de «l'accord dérogatoire» puisqu'il permettrait (entre autre), de réduire de manière conséquente, le droit des délégués syndicaux et autres élus du groupe, notamment, en ce qui concerne le paiement des heures de délégations
C'est pourquoi, il serait totalement inconcevable pour notre Organisation syndicale, de signer un tel accord dérogatoire alors même que, lors de l'une des réunions de la Commission Paritaire Mixte, les syndicats patronaux qui souhaitaient mettre en place la «fameuse» Commission (l'une des deux conditions cumulatives) permettant la validation de tels accords, se sont vu opposés un refus catégorique par la majorité des syndicats.(...)
Voici maintenant, les autres raisons pour laquelle je n'apposerais pas de signature au nom de mon Organisation syndicale.
Rappel des textes applicables
Seconde raison :
Article L 2315-1
(Sic) : « Les heures de délégations peuvent être prise aussi bien pendant qu'en dehors des heures de travail. Lorsqu'elles sont prises en dehors de l'horaire de travail en raison des nécessités du mandat, les heures de délégations doivent être payées comme des heures supplémentaires.»
Article L 2315-2
(Sic) : « Le temps passé en délégation est de plein droit considéré comme temps de travail et payé à l'échéance normale. L'employeur ne peut contester l'usage fait du temps alloué aux représentants qu'après paiement de ce temps.
L'employeur qui entend contester l'utilisation faite des heures de délégation saisit le juge judiciaire.»
Troisième raison :
Vous nous avez expliqué que, l'origine de cet accord était lié à l'abus qui est fait par certains délégués syndicaux et élus, abus liés spécifiquement aux cumul des mandats.
A cet effet, vous nous avez communiqué le coût engendré par le paiement de ces heures qui atteint la somme de 800.000 Euros.
Or, après calcul et vérifications, il est manifeste que l'ensemble des délégués et élus F.O, ne représentent (en coût heures de délégations), que la somme de 45.200 Euros soit, 5,6 % du total annoncé.
Coût paiement heures de délégations :
F.O. = 5,6 % de 800.000 Euros
4 autres syndicats = 94,4 % de 800.000 Euros
Partant de ce postulat, il serait totalement injuste (alors qu'à l'évidence, les Délégués syndicaux et élus de mon Organisation «jouent le jeu»), de réduire encore leurs droits concernant le paiement des heures de délégations.
Quatrième raison :
Cet accord de droit syndical, est en totale opposition à la fois, avec l'accord instaurant la mise en place de Délégués Syndicaux de Groupe, mais également, avec l'accord instituant le Comité de Groupe.
Rappel accord DSG