L’ENJEU -bulletin périodique de la Section Fédérale Casinos & Cercles de Jeux • Septembre 2016 • N°135
1er JANVIER 2017
- pour chaque collège,
- pour la liste des titulaires, comme pour la liste des suppléants,
- au premier et au second tour.
Les listes doivent être composées alternativement de candidats de chaque sexe, jusqu’à épuisement des candidats d’un des sexes.
La B.D.E.S.
Base de Données Economiques et Sociales
« Le socle de vot re act ion s yndicale à par t i r du 31/12/2022 »
Préalablement à sa mise en place,
la BDES doit faire l’objet d’une consultation du C.E. .
(La BDES ayant pour vocation de servir de support aux consultations des IRP)
9 RUBRIQUES «OBLIGATOIRES » ?
Article L.2323 -7- 2 du code du travail
- NOTA : Conformément à l'article 8 IV de la loi 2013-504 du 14 juin 2013, la base de données prévue à l'article L. 2022-7-2 du code du travail est mise en place dans un délai d'un an à compter de la promulgation de la présente loi dans les entreprises de trois cents salariés et plus et de deux ans dans les entreprises de moins de trois cents salariés.
Loi “Travail” Comme si ça ne suffisait pas, le Sénat en remet une couche !
Depuis des années, la Section Fédérale des partycasino et Cercles de Jeux Force Ouvrière se bat pour faire reconnaître la pénibilité de nos métiers confrontés directement au travail de nuit et aux rythmes décalés ; facteurs ayant incontestablement une incidence directe sur notre espérance de vie.
Aujourd’hui, par sa décision, le Sénat prévoit la possibilité de revenir sur le principe des 35 heures renforçant ainsi, l’aspect pourtant déjà nuisible de la loi EL KHOMRI et plus spécifiquement de son article 2, qui prévoit le renversement de la hiérarchie des normes (exemple : demain, un accord d’entreprise inférieur au code du travail ou à une CCN, sera applicable).
Les salariés de la Branche des Casinos subiront un impact direct quant à la dégradation de leurs conditions de travail, avec les conséquences inhérentes sur leur santé.
Ce texte est une condamnation pour la plupart d’entre nous, qui voit ainsi s’éloigner encore un peu plus, l’horizon d’une retraite, pourtant bien méritée.
Nous sommes donc dans une situation d’état d’urgence sociale, et devons lutter activement pour le retrait total de ce texte. C’est notre santé qui en dépend.
Dans les médias, les grévistes et salariés mobilisés sont stigmatisés et montrés du doigt comme étant les "mauvais élèves de la classe".
Leur seul tort : oser se battre contre un texte rétrograde qui fait disparaître l’espoir d’un avenir meilleur.
Les intempéries ont fait de profonds dégâts dans notre pays, et nous sommes tous solidaires des victimes. Néanmoins, cela fait des années que les salariés sont au cœur "d’intempéries professionnelles", voyant progressivement la cote d’alerte monter.
Attention à ne pas dépasser le pic de crue sociale...
Il est temps de déclarer aussi l’état de catastrophe sociale !
Dans ce contexte, la Section fédérale des Casinos et Cercles de Jeux appelle tous ses militants à se mobiliser, à sensibiliser leurs proches, amis, familles pour que nous obtenions le retrait total de la Loi "Travail".
Il en va de notre dignité au travail.
Fusion des Branches : un risque pour les casinos
La volonté gouvernementale, dans le prolongement du projet de loi Travail, est de repositionner les accords d'entreprise et ce, au détriment de la hiérarchie des normes. Ainsi, une refonte des Conventions collectives, agglomérant des Branches disposant d'une vague ressemblance, ne pourrait induire que la mise en place "d'accords cadres", renvoyant aux négociations d'entreprise. Nous sommes d'ores et déjà dans l'anticipation de l'application de la loi Travail, au regard du renversement de la hiérarchie des normes.
Parallèlement à ces développements, les joueurs de casino cherchent de plus en plus à diversifier leurs expériences de jeu. Les newest slots sites offrent une gamme impressionnante de jeux et de bonus, répondant aux attentes de ces joueurs à la recherche de nouvelles opportunités.
Ce serait donc, à terme, un moyen indirect de démanteler les acquis des salariés et plus particulièrement ceux de la Branche des Casinos. Il est évident que Force Ouvrière continuera à lutter contre toute forme de régression sociale.
Notre organisation est première organisation de Branche, la seule avec une audience de plus de 30%. Nous considérons que la fusion des Branches permettrait une "manipulation" de la représentativité, en diluant l'audience de la Branche des Casinos où le syndicat FO est fort, au profit de celles où les syndicats réformistes sont bien implantés, notamment les HCR. Cela permettrait ainsi de réduire notre organisation syndicale au silence, par des moyens totalement artificiels. Cette perspective est totalement inacceptable et nous considérons, à juste droit, que le gouvernement essaie de faire un cadeau de plus à la CFDT et la CFTC, leurs compagnons de route.
Les Branches de petite taille comme la nôtre seraient phagocytées par les plus importantes, perdant ainsi toute pertinence au regard des spécificités métiers. C'est d'ailleurs l'essence même des Conventions collectives que de défendre les intérêts du secteur, par un certain corporatisme.
Notre Branche est assujettie à un important pouvoir réglementaire sous la double tutelle du Ministère de l'Intérieur et du Secrétariat au Budget. Ces dispositions, essentiellement liées à la sécurisation des jeux d'argent, à leur régularité et sincérité, au contrôle des flux financiers, notamment dans le cadre de la lutte contre le blanchiment ou de la lutte contre les addictions, sont totalement incompatibles avec une fusion avec des branches n'y étant pas soumises. En effet, les salariés des casinos subissent des contraintes réglementaires d'ordre public absolu. Ainsi, toute négociation collective ne peut se mettre en place qu'en tenant compte de cet élément, qui implique une parfaite connaissance de ces réglementations. De facto, le périmètre de négociation est forcément limité et restreint, ce qui n'est pas le cas de toutes les autres Branches.
Le risque, à terme, est que les syndicats patronaux, par voie de lobbying, militent en faveur d'un assouplissement voire une suppression des dispositions réglementaires pour plus de flexibilité et de compétitivité. Cet allègement ne pourrait qu'être nuisible à la sécurisation des emplois.
Enfin, une partie de nos personnels travaille sur délivrance d'un agrément ministériel, véritable carte professionnelle.
Une quelconque fusion entraînerait, in fine, des contradictions entre textes applicables. On ne peut, en effet, traiter de manière générique des salariés soumis à un agrément de travail et d'autres qui ne le sont pas.
Notre Branche doit donc, en vertu de ce principe de double tutelle, rester totalement indépendante. Il en va de notre avenir professionnel et de nos conditions de travail.